D’où vient la violence des jeunes ?

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Alors qu’une loi contestée sur la prévention de la délinquance devrait être adoptée par le Parlement…
En vingt ans, le nombre de délits commis par des mineurs a plus que doublé. Plus grave : la violence commence de plus en plus tôt. Au banc des accusés, les défaillances de l’école et de la famille. Et la misère de certains quartiers.

C’est une réalité : la violence des jeunes progresse en France, même si elle ne touche encore que 2% des moins de 18 ans. Selon l’Observatoire national de la délinquance (OND), le nombre de mineurs mis en cause par la police et la gendarmerie a augmenté de 6,4% au 1er trimestre 2006 par rapport à la même période en 2005. En vingt ans, le nombre de délits violents commis par les jeunes a plus que doublé, atteignant 193 663, en 2005, contre 92 212, en 1986.

Et cette violence frappe de plus en plus tôt : en 2004, la moitié des mineurs condamnés avait entre 13 et 16 ans. Vols, dégradations, coups et blessures… : les chiffres du ministère de la Justice détaillent les formes de cette violence. La base de données Signa, mise en place par l’Education nationale et alimentée par les chefs d’établissement, permet d’affiner le tableau. Ces statistiques, révélées par Le Point (31 août 2006), recensent les faits les plus graves — qui relèvent de la justice, ont été signalés à la police ou aux services sociaux ou qui ont eu un retentissement important dans la communauté éducative. Pour l’année scolaire 2005-2006, cette base de données a relevé 82 007 faits graves.

Arrivent en tête les violences physiques sans armes, puis les insultes, les menaces, les bizutages et les jets de pierres. On a compté 1 607 actes de violence physique avec arme ou arme par destination (objet contondant) et 1 050 agressions à caractère sexuel. La violence se rencontre plutôt dans les lycées techniques (15 actes par an et par établissement en moyenne) et les collèges (14,8), contre 10 dans les lycées classiques. Globalement, le nombre de faits recensés est en hausse de 1% par rapport à l’année 2004-2005, alors que l’année 2003-2004 avait connu un bond de 12%.

La Maison de Gardanne fête ses 20 ans

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Formation 2014

La Maison, organisme de formation agréé, organise plusieurs sessions de formation par an.
Nos objectifs sont :

  • de réactualiser et soutenir la mobilisation des personnes de terrain à partir de pratiques existantes, de l’expérience propre à chacun ;
  • d’offrir aux participants la possibilité de s’approprier une démarche palliative et de participer à son intégration au sein d’une équipe, en service ou au domicile ;
  • de se doter de repères médicaux et psychologiques adéquats, relatifs à ces prises en charge ;
  • de favoriser la diffusion des savoirs et le partage d’expériences concernant les moyens que chacun se donne pour s’occuper de la mort d’autrui, assumer l’imminence d’un décès et accompagner les proches.

FORMATION SPECIFIQUE IDEL : Soins palliatifs, prise en charge de la douleur

15, 16, 17 octobre 2014

9h 12h30 – 13h30 16h30

Le repas est pris en charge par nos soins

La prise en charge du coût pédagogique est faite par le FIF-PL sur présentation attestation URSSAF)

Pour toute demande d’informations ou inscription, s’adresser à :

Michelle Fontana, Responsable de la Formation
Tél     : 06 71 61 36 58
Email : mfontana-lamaison@orange.fr

Il tente de braquer un supermarché et se fait maîtriser par le caissier

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Il tente de braquer un supermarché et se fait maîtriser par le caissier

Toujours savoir à qui l’on s’adresse… et le sport qu’il pratique. Ça évite les mauvaises surprises. C’est ce qu’a appris un braqueur à ses dépens la semaine dernière. Ce dernier s’est fait maîtriser lors de son méfait par un caissier expert en boxe thaï…

L’histoire remonte à mercredi, lorsqu’un trentenaire décide de braquer un supermarché de Saint-Sébastien-sur-Loire, dans la banlieue de Nantes. Armé d’un couteau en céramique, le visage dissimulé derrière un foulard et sous un chapeau, l’homme avait tout prévu.

Sauf de tomber sur Romain, 28 ans, expert en boxe thaï qui lui a fait passer un très mauvais quart d’heure. Comme l’explique Ouest-France, le caissier pas décontenancé pour un sou, lui a saisi les poignets avant de lui asséner un coup de poing au visage et de le maîtriser définitivement à l’aide d’une clef de cou. Les policiers n’ont eu qu’à le cueillir.

« Je suis bon pour cinq ans » de prison, a lâché le braqueur, déjà connu des services des polices et auteur d’un braquage dans la région quelques semaines plus tôt. Convoqué en comparution immédiate, il a écopé de 4 ans de prison ferme.

« Il a voulu jouer, il a perdu », a simplement commenté le caissier, à qui son patron peut dire merci.

Orages et crues : le département de l’Hérault placé en vigilance rouge

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Orages et crues : l'Hérault en vigilance rouge - 1 (© Getty Images - Montpellier, le 29.09.14)

Frappé par des pluies diluviennes depuis hier après-midi, l’Hérault reste placé en vigilance rouge jusqu’à 17h aujourd’hui, de nouvelles précipitations étant prévues dans la région. Sont également en vigilance orange les départements voisins du Gard, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales.
Toute la nuit, les secours ont multiplié les interventions, 4.000 personnes au total ont dû être prises en charge, et « 1.600 lits en tout ont été déployés », a annoncé la préfecture. Des centaines de personnes ont notamment dû passer la nuit dans des gares de la région.
Malgré la prolongation de la vigilance, la situation s’est améliorée dans la seconde partie de la nuit, les précipitations baisssant nettement en intensité.

Vigilance crues
Depuis le début de l’épisode hier, quelque 300 mm d’eau sont déjà tombés.
Le Lez, le fleuve qui traverse la ville de Montpellier est sorti de son lit, inondant les voies de circulation, du jamais-vu depuius 10 ans. La préfecture a mis en place un numéro d’information pour le public, le 0.811.000.634.

Kayak en ville
Avec 91 mm d’eau tombés entre 15h00 et 16h00 hier, la ville de Montpellier a été durement touchée par cet épisode cévenol, le deuxième dans la région, dix jours après celui qui avait fait quatre morts à Lamalou-les-Bains et un dans l’Aveyron. Un peu partout, les rues et ronds-points ont été envahis par les eaux, occasionnant des difficultés aux automobilistes. Les intempéries ont aussi été à l’origine d’une image insolite, celle d’un kayak descendant le cours Gambetta, un axe jouxtant la vieille ville.

Les transports paralysés
Côté transports, tous les tramways et bus de Montpellier ont été stoppés en début d’après-midi. Vers 18h30, ils étaient progressivement remis en service. Les avions en provenance de Londres Gatwick, Nantes ou Leeds ont été déroutés et ceux pour Nantes et Paris Orly annulés. Enfin, le trafic ferroviaire a été arrêté entre Perpignan et Montpellier. Au total, autour de Montpellier, 32 axes ont été bloqués, dont les accès à l’aéroport et aux communes limitrophes de Palavas-les-Flots, Lattes et Mauguio.

Les enfants gardés dans les écoles
Quant aux écoles, la mairie de Montpellier a annoncé avoir mis en place un service d’urgence et devait ouvrir un centre d’hébergement pour garder les enfants. Les cours ont également été interrompus dans les lycées mais les élèves n’étaient pas autorisés à sortir sans leurs parents. Depuis Besançon, le Premier ministre Manuel Valls a adressé « un message de solidarité » aux habitants sinistrés. « Les moyens de l’Etat seront au service de ces populations qui, je le sais, sont en grande difficulté, en détresse, qui ont peur parfois face à ces intempéries mais l’Etat, comme il l’a fait il y a encore quelques jours, répondra présent », a-t-il dit.

Les communes voisines touchées
D’autres communes héraultaises ont été touchées par les intempéries : le secteur Pézenas, Clermont-l’Hérault, Agde, et celui de Murles, Grabels jusqu’à Prades-le-lez et Assas. A Saint-Pargoire, même la caserne de pompiers a été inondée.  Près de 300 pompiers ont été mobilisés. Ils ont reçu le soutien des services de secours des départements voisins ainsi que des moyens nationaux : 45 militaires de la sécurité civile et 3 hélicoptères.

Orages et crues : l'Hérault en vigilance rouge - 1 (© Getty Images - Montpellier, le 29.09.14)

Maine-et-Loire : un conducteur ivre percute un groupe à rollers et fait un mort

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Un homme de 38 ans est mort, et un autre a été blessé jeudi soir au May-sur-Evre dans le Maine-et-Loire, alors qu’ils faisaient du roller, ils ont été percutés par un automobiliste ivre.

Un automobiliste en état d’ivresse a percuté jeudi soir un groupe de personnes à rollers au May-sur-Evre dans le Maine-et-Loire, provoquant la mort d’un homme de 38 ans et en blessant un autre.

L’accident est survenu aux alentours de 19h30 sur une route départementale près de Cholet, oùune dizaine de membres d’un club de rollers du May-sur-Evre faisaient leur sortie hebdomadaire.

« Ils étaient vêtus de gilets fluorescents et roulaient en file indienne face au soleil », a précisé le procureur d’Angers, anvant d’ajouter que « l’automobiliste, qui circulait dans le même sens, dit ne pas les avoir vus. Il a percuté une première personne par l’arrière puis une deuxième qui est décédée sur les lieux ».

Condamné pour conduite en état d’ivresse début 2013

Agé de 36 ans, l’automobiliste mis en cause roulait avec un taux d’alcoolémie de 2,18 g/l de sang. Il avait déjà été condamné pour conduite en état d’ivresse début 2013 ce qui avait entraîné une suspension de permis, a indiqué le procureur de la République d’Angers.

Il a été placé en garde à vue et devrait être présenté au parquet. Agée de 38 ans, la victime, elle, était père de trois enfants et conseiller municipal du May-sur-Evre. L’autre homme, âgé de 45 ans, a été hospitalisé à Cholet. Ses jours ne sont pas en danger.

Le château de Pommard vendu à un patron de la Silicon Valley

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Le château de Pommard vendu à un patron de la Silicon Valley

Le château de Pommard, le plus grand monopole privé de Bourgogne avec 20 hectares d’un seul tenant, a été vendu la semaine dernière à un entrepreneur américain, Michael Baum, a-t-on appris mercredi auprès de la direction.

Le montant de cette transaction, débutée « il y a quelques mois », n’a pas été divulgué. Patron emblématique de la Silicon Valley, Michael Baum, 50 ans, a fait fortune en créant des entreprises high-tech. Il a notamment fondé le site internetfounder.org, visant à favoriser l’entrepreneuriat étudiant.

Vieux de 300 ans et propriété de la famille Laplanche depuis 1936, le château de Pommard avait été acquis en 2003 par Maurice Giraud, fondateur de la société savoyarde de résidences de loisirs haut de gamme MGM Constructeur. Outre la rénovation des deux châteaux, datant de 1726 et 1805, au prix de « travaux colossaux », et d’investissements dans « la vigne et l’outillage », M. Giraud, aujourd’hui âgé de 73 ans, a ouvert en 2004 un « centre d’art » accueillant des expositions d’oeuvres de Dali ou Miro, mais aussi des expositions de photos et d’artisanat.

« Sous son impulsion, le château est devenu la vraie locomotive oenotouristique de Côte-d’Or », a expliqué Cécile Lepers-Jobard, directrice générale, précisant qu’il accueille chaque année 35 000 visiteurs, pour moitié étrangers. Michael Baum « a été complètement séduit par cet endroit, par ce qu’il véhicule et sa dynamique », a-t-elle dit, ajoutant: « c’est un lieu magique, il souhaite s’inscrire dans un développement supplémentaire avec les mêmes valeurs et les mêmes personnes ». Maurice Giraud devrait assurer la transition « en qualité de conseiller pendant quelques mois ».

Le château de Pommard produit chaque année 80 000 bouteilles de Château Pommard et 20 000 bouteilles de Clos du Château, toutes vendues sur place. Le chiffre d’affaires annuel est de 6 millions d’euros.

Hôpital de Châteauroux : le suicide qui accuse.

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« Pures conjectures » selon l'hôpital. - « Pures conjectures » selon l'hôpital. - (Photo NR)

L’Inspection du travail met en cause le centre hospitalier de Châteauroux dans le rapport concernant le suicide d’une anesthésiste survenu en mars dernier.

Les conditions de travail au centre hospitalier de Châteauroux ont-elles joué un rôle dans le suicide du médecin anesthésiste, Simona Zahan, survenu dans les locaux de l’établissement, le dimanche 16 mars dernier ?

La direction s’en défend avec la plus extrême fermeté. Visiblement, les agents de l’Inspection du travail qui viennent de rendre leur rapport, ne sont pas de cet avis.

Pour l’Inspection du travail dont le texte a aussi été envoyé au procureur de la République de Châteauroux, les raisons du suicide de cette praticienne roumaine de 37 ans, peuvent effectivement trouver leurs sources dans des conditions d’exercice professionnel difficiles. La semaine précédant son décès, Simona Zahan avait effectué 78 heures de travail, dont deux gardes de 24 heures, de mardi 11 à mercredi 12 mars, et de samedi 15 à dimanche 16. Le dimanche 16 mars au matin, elle est retrouvée morte.

Les causes du décès sont rapidement connues : le jeune médecin a mis fin à ses jours en s’injectant des produits habituellement utilisés au bloc opératoire.

Extrait du rapport de l’Inspection du travail :

« Au terme de l’enquête et de tous les éléments recueillis, nous estimons que le non-respect, par l’employeur, de ses obligations a pu jouer un rôle dans la souffrance ressentie par Mme Zahan, et donc dans son suicide. De plus, même dans l’hypothèse (peu probable compte tenu des circonstances) ou les conditions de travail de Mme Zahan n’auraient pas présidé à son geste, il est certain que son état de fatigue physique et mentale a contribué à abolir ou amoindrir ses capacités de discernement et, ainsi, priver Mme Zahan de sa capacité à sortir de l’impasse. »

La direction du centre hospitalier de Châteauroux se défend en affirmant que « les griefs présentés dans ce rapport ne sont pas fondés et sont sans lien avec le suicide du Dr Zahan qui était parfaitement intégrée au sein de l’établissement et qui venait d’être reçue au concours national de praticien hospitalier. L’Inspection du travail met gravement en cause la réputation et l’honneur de l’établissement en considérant, sur la base de pures conjectures, que ce dernier a pu jouer un rôle dans le suicide du Dr Zahan. Le centre hospitalier apportera prochainement une réponse argumentée à ce rapport. »

Une sexagénaire brûlée par l’explosion de sa cigarette électronique porte plainte.

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Mary-Claude, 64 ans, victime d'une cigarette électronique ayant explosé le 6 septembre dernier, vraisemblablement une première en France. Un fait similaire s'est produit en Angleterre en aout dernier. Son pantalon a été cramé sur plusieurs centimètres. \r\nLa victime est brûlée au 3ème degré.

La sexagénaire brûlée au 3e degré par l’explosion de la batterie de son e-cigarette début septembre, a indiqué vendredi à l’AFP avoir déposé plainte auprès de commissariat de Limoges. Les faits s’étaient produits le 6 septembre : la femme, âgée de 64 ans et domiciliée à Limoges,…

Air France: difficiles négociations au 12e jour de grève

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Grève à Air France, 12e jour, acte II : le projet Transavia Europe enterré, de difficiles négociations devaient se poursuivre vendredi entre la direction et les pilotes, déterminés à imposer leur vue sur Transavia France, la low cost hexagonale.

Les avions d'Air France cloués au sol le 24 septembre 2014 sur le tarmac de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy

Rythme de travail plus élevé, salaires plus bas en fin de carrière et avantages sociaux moindres… Les pilotes d’Air France redoutent que les conditions de travail de la filiale à bas coût ne deviennent à terme la norme dans la maison mère.

« Aucun pilote d’Air France n’acceptera de partir chez Transavia si on lui impose la conclusion d’un nouveau contrat de travail Transavia ». Voilà le message répété par le SNPL, syndicat majoritaire dans la profession, pour justifier la poursuite du mouvement.

Sa revendication : obtenir un « contrat unique » pour les pilotes, applicable à toutes les déclinaisons du groupe aérien Air France-KLM (Transavia, Hop!), calqué sur celui en vigueur actuellement chez Air France.

De l’autre côté de la table des négociations, la direction n’entend pas sacrifier ses ambitions dans le transport aérien à bas coût, où se nichent des « opportunités de croissance » selon le PDG d’Air France-KLM, Alexandre de Juniac. Le groupe aérien franco-néerlandais, numéro deux européen derrière l’Allemand Lufthansa, ambitionne de devenir un acteur incontournable du secteur.

Son plan stratégique « Perform 2020 », qui prendra en janvier le relais du plan de restructuration « Transform 2015 », vise à tenter de combler le retard pris face aux poids-lourds Ryanair et easyJet.

– Marathon de négociations –

Le conflit mené par les pilotes, d’une durée historique, continue de perturber le trafic aérien. La compagnie prévoyait d’assurer près de la moitié des vols (48%) au niveau national vendredi, un chiffre identique à la veille.

Comme depuis le 15 septembre, au premier jour de la mobilisation, les grévistes resteront majoritaires, à 58% selon les chiffres communiqués par l’entreprise (contre 62% jeudi).

Le marathon des négociations a débuté mercredi soir, après que la direction a convoqué les syndicats représentatifs (SNPL et Spaf) pour leur annoncer le « retrait immédiat » de Transavia Europe.

Une première victoire pour les grévistes, mais pas la fin du combat pour le Syndicat national des pilotes de ligne, héraut de la contestation, qui réclame des éclaircissements sur Transavia France.

L’abandon du projet européen constitue « une condition nécessaire mais pas suffisante » pour la levée du préavis de grève, selon Guillaume Schmid, son porte-parole.

La poursuite du mouvement, si elle ne semble pas souffrir de contestation chez les pilotes, a suscité une levée de boucliers parmi les autres catégories de personnel.

Hôtesses, stewards et personnel au sol ont le sentiment d’avoir payé un plus lourd tribut que les pilotes lors du plan de restructuration « Transform 2015 », qui s’est traduit par la suppression d’environ 10% des effectifs.

Bruno Nègre, de la CFE-CGC, prédit d’ailleurs un « après-grève (…) horrible à gérer », tant la famille Air France s’est déchirée, selon lui, dans le conflit.

« Plus la grève dure, plus la facture s’alourdit, et tous les salariés vont devoir la payer. On a fait deux ans d’efforts et tout est balayé en 10 jours », s’est pour sa part désolée Béatrice Lestic, syndicaliste de la CFDT.

Le mouvement des professionnels du ciel ne semble pas non plus avoir rencontré l’adhésion du public: plus des deux tiers des Français (69%) considèrent leur grève comme injustifiée, pour 30% d’avis contraires, selon un sondage Tilder/LCI/OpinionWay publié jeudi.

France: le moral des ménages reste stable en septembre, à un très bas niveau

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Les ménages français sont restés très pessimistes en septembre

Les ménages français sont restés très pessimistes en septembre, l’indicateur qui mesure leur confiance demeurant figé à 86 points pour le troisième mois consécutif, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Cet indicateur reste ainsi très en dessous de sa moyenne de depuis 1987 (100 points) et la perception qu’ont les Français du futur continue à se dégrader légèrement, tant pour leur propre situation que pour celle du pays.

Les ménages se montrent ainsi plus pessimistes concernant leur situation financière personnelle future (-1 point par rapport à août), la proportion qui estime opportun de faire des achats importants recule d’un point et leur opinion sur leur capacité d’épargne future s’altère (-3 points).